Caractéristiques
:
Metric system : simply the best !
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Envergurewing span |
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Longueuroverall length |
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Hauteurheight |
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Surface allaire wing surface |
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Masse à vide empty weight |
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Masse maximummax weight |
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Vitesse de croisière crusing speed |
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Altitude de croisière crusing altitude |
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Distance franchissable range |
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Construits built |
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Premier vol first flight |
mach 1 : 15 / 06 / 1969 |
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Premier
vol commercial
first commercial flight |
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Moteursengines : 4 | Kutznetsov
NK 144 à double flux,
et post combustion (!!!?) 4 x 20 000 (?) kgp avec PC (with afterburners) |
Kutznetsov
NK 144 à double flux,
et post combustion (!!!?) 4 x 20 000 kgp avec PC (with afterburners) |
Toumanski
RD 36-51
4 x >23 000 kgp avec PC (with afterburners) |
Puissance/poidspower/weight |
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Equipagecrew |
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Passagers passengers |
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Plan
3 vues
Les
moteurs :
Cette vue
du GMP du Su100 montre
une disposition
similaire à celle du protoype Tu144.
Cette autre vue du Su100 met en valeur le nez basculant.
La disposition
des moteurs du Tu144 de première mouture, n'est pas sans présenter
quelques similitudes avec le Su100, avion expérimental construit
en titane de classe mach 3 contemporain du Tu144 (notez l'air de famille
avec le B70). Les tests révèleront que cette disposition
créait en fait de la trainée excessive aux vitesses d'évolution
du Tu144.
Les moteurs
se sont révélés être le talon d'achile du Tu144.
Le constructeur a en effet choisi des réacteurs à double
flux (c'est à dire à soufflante), équipés de
post combustion. On peut s'étonner du choix d'un moteur à
soufflante, puisque ce genre de moteur se caractérise par une faible
vitesse d'éjection des gaz (en particulier pour le flux extérieur),
ce qui le rend peu efficace pour un avion à grande vitesse. Il en
a résulté une PC très gourmande pour compenser ce
handicap. Ainsi, le GMP du Tu144 était, dès le départ
un mauvais choix. L'inadaptation du moteur conduisit à une consommation
de carburant dépassant de beaucoup les prévisions, ce qui
empêcha l'avion d'approcher les performances que l'on attendait de
lui.
Lorsque la
NASA loua des Tu144 aux fins d'expérimentation sur les vols à
haute vitesse soutenue, la principale modification fut de remplacer les
moteurs par des turboréacteurs, indentiques à ceux propulsant
le Tu160, qui lui est un avion réussi.
Le plan canard :
Le
plan canard permet d'aider à lever le nez de l'avion au décollage
en exerçant une poussée vers le haut, alors qu'un delta pur
doit exercer une poussée vers le bas , à l'arrière
du train principal ce qui se traduit par une baisse d'efficacité
de l'aile et une très forte incidence aux basses vitesses. La présence
du plan canard permet à l'avion d'évoluer avec une incidence
plus faible à basse vitesse, tout en favorisant les performances
au décollage et à l'atterrissage. Sur la photo on aperçoit
en arrière de l'ampanure du plan canard, l'extrêmité
de son carénage. Cette surface portante pivote à 90°
pour épouser le flanc du fuselage en vol de croisière. Afin
d'obtenir une efficacité maximum, elle est munie de becs à
double fente ainsi que de volets également à double fente.